Roger Eberhard

Escapism

42.00 CHF

Pages : 168
Taille : 32 × 23 cm
Langue : English et Deutsch
ISBN: 978-2-940624-24-9
Année de publication : Septembre 2023

Poèmes : Simone Lappert
Graphisme : Gilliane Cachin
Traduction : Valeska Steiner

Éditions Images Vevey

Depuis les années 60, la Suisse se distingue en imprimant des millions de photographies sur ses couvercles de crème à café. Véritable obsession, ces opercules s’échangeaient en Suisse durant des décennies et ont bénéficié d’une diffusion si massive qu’ils ont imprégné notre imaginaire collectif. Au fil des séries, les sujets couvrent sans distinction tous les genres de la photographie (mariage, mode, documentaire, portrait, architecture, paysage, etc).
Pour Escapism, Roger Eberhard s’approprie une collection de paysages en recadrant les clichés en très gros plans. Grâce à ce procédé, l’artiste plonge au cœur d’une manière très suisse de s’évader de son quotidien en contemplant ces opercules lors de la pause-café. Sa série devient un inventaire de paysages archétypaux, ceux-là même qui sont menacés par changement climatique. En référence au Pop Art, seule la trame de la reproduction industrielle de l’image trahit sa véritable nature et ramène le lecteur à la réalité.

Depuis les années 60, la Suisse se distingue en imprimant des millions de photographies sur ses couvercles de crème à café. Véritable obsession, ces opercules s’échangeaient en Suisse durant des décennies et ont bénéficié d’une diffusion si massive qu’ils ont imprégné notre imaginaire collectif. Au fil des séries, les sujets couvrent sans distinction tous les genres de la photographie (mariage, mode, documentaire, portrait, architecture, paysage, etc).
Pour Escapism, Roger Eberhard s’approprie une collection de paysages en recadrant les clichés en très gros plans. Grâce à ce procédé, l’artiste plonge au cœur d’une manière très suisse de s’évader de son quotidien en contemplant ces opercules lors de la pause-café. Sa série devient un inventaire de paysages archétypaux, ceux-là même qui sont menacés par changement climatique. En référence au Pop Art, seule la trame de la reproduction industrielle de l’image trahit sa véritable nature et ramène le lecteur à la réalité.